Panthéon

Panthéon, de Yann Moix, Grasset, 2006

 

 

Les extraits suivants d'articles critiques donnent envie de lire ce livre. Extraits notés en feuilletant : "...ce vieux machin dérouler ses phrases interminables comme dans un amphithéâtre grec, modulant sa voix rauque et expectorant, charognard, roublard et mytho, des "effets" aussi sincères que ma main dans la culotte d'une vieille tante."  "Le discours foireux et condescendant d'André..."

Fiche provisoire donc, en attendant un compte-rendu de lecture.

 

 

Gilles Martin-Chauffier  (Paris-Match, numéro 2990 du 7/9/2006  – article complet à l’adresse http://www.parismatch.com/rubriques/lire_article.php?article_id=1287 )

 

...A propos de Panthéon, Malraux a naturellement droit à un éreintement en règle. Son numéro de vieux cabotin halluciné accueillant Jean Moulin avec secousses, effets de mèche et tremblements larmoyants dans la voix laisse Moix de glace. Là où le chef de la Résistance n’a pas parlé, le ministre parle trop. Et de lui ! Comme en 1942, il ne résiste pas. Moix non plus.  

 

Éliette Abécassis (Le Figaro, 28 septembre 2006 - article complet à l’adresse http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060928.FIG000000174_la_pantheonade_de_moix.html )

 

Moix casse les côtes de ses icônes, a le courage de haïr les académies en tout genre, mais souvent il se trompe de cible (Malraux : « indéfectible cafard aux paradigmes imbitables et aux fulgurances mongoliennes » ?).

 

François-Guillaume Lorrain (le point, 19/10/06 - N°1779 - Page 165 - article complet à l’adresse http://www.lepoint.fr/litterature/document.html?did=184720 )

 

La métaphore panthéonienne essaime à tout vent. Son père lui rentre dedans « comme dans un Jean Moulin » ? Cela donne : « Mon corps enfantin, jeanmoulinesque ». Et nous vaut une jubilatoire exécution de Malraux et de son discours, « vieux cachalot épileptique, avec ses effets aussi sincères que ma main dans la culotte d'une vieille tante ».

 

 

 

novembre 2006